Publié dans Politique

Libération du député « Leva » - Des magistrats de Toliara au cœur d’une enquête

Publié le vendredi, 14 février 2020

Les investigations dans le cadre de l’affaire de remise en liberté du député Ludovic Raveloson alias « Leva » continuent. Après la suspension de deux magistrats, à savoir le procureur général et le substitut général auprès de la Cour d’appel de Toliara, le ministère de la Justice passe à une nouvelle étape. D’après le procureur général du Pôle anti – corruption (PAC), Razafindrakoto Solofohery hier, une équipe du conseil de disciplines issue de la direction promotion de l’intégrité au sein du ministère est actuellement à Toliara pour mener une enquête. « Cette descente vise à déterminer la responsabilité des magistrats, s’il y a eu faute ou pas, dans cette affaire », a déclaré le procureur général du PAC. 

Condamné par le Tribunal de Morondava pour une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme, le député Leva a insisté puis a finalement obtenu une liberté provisoire. Meurtre, exploitation et trafic de bois précieux, abus de pouvoir. Telles sont les charges qui pèsent sur le, désormais, ex – député. D’ailleurs, dans une déclaration en date du 11 février dernier, plusieurs organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement, dont l’Alliance Voahary Gasy, se sont dit être consternées par la décision de la Justice de libérer ce parlementaire. La société civile a ainsi lancé un vibrant appel pour mettre fin à l’impunité en matière de délits et crimes environnementaux.
S.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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